Serviciz, interview de Sylvain Martin

sylvain martin et alain di crezzenzoEnov’ Conseil et Stratégies sera présent les 2 et 3 juillet prochains sur le salon Serviciz organisé par la CCI de Toulouse. Avec 50 000 entreprises dans la région, une dizaine de filières et des perspectives d’activités encourageantes, les services constituent une composante essentielle de l’économie de notre territoire. Serviciz sera le premier salon du genre et devrait accueillir près de 5000 visiteurs et une centaine d’exposants. Dans le cadre de sa préparation, les organisateurs de Serviciz ont interviewé Sylvain Martin, dirigeant d’Enov Conseil et Stratégies.

 

Serviciz : Bonjour M.MARTIN, en quelques mots pouvez-vous vous présenter et présenter votre société ?

Diplômé en gestion des entreprises puis en gestion du patrimoine et fort de 15 années d’une expérience professionnelle située au carrefour du commercial, du marketing et de la gestion, j’utilise cette polyvalence pour la mettre désormais au service de mes clients. Durant ce parcours, j’ai pu évoluer dans toutes les fonctions commerciales au sein de l’entreprise. Téléprospecteur à mes débuts, j’ai exercé́ ensuite comme ingénieur commercial puis en tant que directeur commercial d’une PME de 150 personnes. Les différentes sociétés pour lesquelles j’ai oeuvré m’ont permis de maitriser parfaitement les méthodes de vente, de la prospection à la signature finale, en cycle court comme en cycle long et ce, dans des secteurs d’activités divers et variés.

Enov’ Conseil et Stratégies est donc logiquement spécialisé dans l’accompagnement des entreprises et de leur dirigeant-e en matière de développement commercial, de stratégie marketing et de gestion des ressources humaines.

Trop longtemps les consultants se sont bornés à rédiger de longs rapports d’audit dressant une liste de préconisations, s’affichant auprès de leurs clients comme les maîtres du savoir, sans réellement se soucier de rendre leurs interventions opérationnelles. Je suis dans une tout autre logique favorisant la coproduction avec mes interlocuteurs afin de répondre à leur besoin en terme de conseil, de formation et de recrutement.

Je suis membre d’un réseau national de consultants indépendants ce qui me permet de faire bénéficier de compétences spécifiques, d’une méthodologie de travail éprouvée et d’une gamme d’outils innovants et adaptables à chaque type d’entreprise.

En résumé, mon métier est d’accompagner avec succès les dirigeants et leurs collaborateurs dans des périodes de mutation ou dans le besoin de conduire le changement.

Vous avez fait le choix d’être exposant sur SERVICIZ, 1er Salon de la communauté des Services du Grand Sud, quelles ont été vos motivations ?

D’une manière générale, j’ai pour habitude de participer à toute initiative qui me paraît cohérente mettant en avant notre profession. Souvent la finalité de notre métier est méconnue et les entreprises n’ont pas toujours conscience de l’impact positif que peut avoir l’intervention d’un conseil extérieur en terme de productivité. Combler des compétences dont on ne dispose pas forcément en interne, disposer d’un regard extérieur, neutre et objectif pour élaborer ou suivre sa stratégie commerciale, former ses équipes, externaliser certaines tâches comme le recrutement sont autant de facteurs de rentabilité s’ils sont utilisés à bon escient. Je pense que Serviciz peut tenir ce rôle de vitrine de la profession, développer des marchés et montrer que l’on trouve ces services à proximité.

Ernst & Young a récemment publié une étude intitulée « La révolution des services » dans laquelle  les services sont qualifiés de « poids lourd de l’économie ». Qu’en pensez-vous ? 

J’ai effectivement pris connaissance de cette étude avec un grand intérêt. En premier lieu, j’ai fortement apprécié l’angle de cette étude qui n’oppose pas industrie et services. On a souvent coutume de dire que l’on vit dans une société de services. Certes l’industrie a connu une dernière décennie particulièrement difficile avec une chute de ses effectifs mais elle se maintient à près de 20%  de la valeur ajoutée rapportée au PIB. Elle est donc toujours d’une importance capitale dans notre économie. D’autant plus que, comme le montre l’étude, la frontière est de plus en plus étroite en industrie et services ; l’industrie augmentant son panel de services et le service ayant besoin de se structurer dans une logique et une méthodologie inspirées de l’industrie. Donc effectivement et pour répondre à votre question, lorsqu’une activité représente 76% du PIB au niveau national et près de 80% au plan de l’union européenne, on peut bel et bien parler de poids lourds de l’économie, d’autant qu’il s’agit d’une tendance de fond. Il faut malgré tout pondérer cela car sous le terme de service, on trouve un éventail de prestations très différentes les unes des autres. En outre l’étude met bien en avant les impératifs du secteur à l’avenir à savoir interagir avec la technologie,  bâtir du sur mesure pour nos clients et mesurer notre efficacité en terme de rentabilité.

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